Les Assises de l’Édition  Indépendante : une chaîne du livre à réinventer ?

Les Assises de l’Édition Indépendante : une chaîne du livre à réinventer ?

Le contexte

crédits: étude Axiales

De l’énergie, des idées…

commentaires

  1. Effectivement, on a essayé de s’adapter mais cela n’a pas donné les résultats escomptés. Et la situation a empiré (études 2023 vs. 2025). Alors maintenant il faut changer. Changer nos pratiques et repenser tout l’écosystème qui a été et est encore conçu pour les « grands ».
    Osons des solutions innovantes et alternatives; des solutions à notre hauteur qui collent à ce que nous sommes : indépendants. Nous ne pouvons pas être à la fois éditeur, distributeur, diffuseur et libraires. Nos structures ne le permettent pas et nous avons besoin de tout le monde, car le livre est un bien collectif.
    Les Mots qui portent a choisi des partenaires qui partagent la même philosophie et la même volonté de repenser les fonctionnements traditionnels. Des libraires engagés pour la bibliodiversité, un distributeur travaillant avec de bonnes pratiques (pas de pilon, zéro retour, etc), d’autres fenêtres de visibilité (DOMOUK). Aussi nous cherchons à faire vivre le livre autrement, notamment en croisant les arts (théâtre, peinture, écriture). Maintenant il serait temps de repenser la répartition de la valeur dans la chaine du livre. Déjà nous avons remis les auteurs au coeur de notre dispositif avec des droits d’auteur qui font sens.
    Reste pour l’éditeur a trouvé un modèle économique qui le fasse vivre… Le paradis n’existe pas.. Sinon nous y serions tous !!

  2. Merci pour ce retours intéressant.

  3. Article très pertinent. Merci en particulier d’avoir évoqué les logiciels libres.

    Choisir les logiciels libres, c’est à la fois un enjeu économique (gratuité) et éthique : le refus de soumettre son travail, voire ses données, à des entreprises privées, généralement américaines, aux pratiques commerciales de plus en plus douteuses : abonnements, droits concédés sur les données…

    Se libérer commence par le système d’exploitation : un système GNU-Linux plutôt que Microsoft Windows ou Mac OS X. C’est aussi un choix écologique. Les systèmes libres permettent de lutter dans une certaine mesure contre l’obsolescence programmée : même les versions récentes peuvent continuer à tourner sur des machines assez anciennes. Vient bien sûr toujours un moment où il faut changer d’ordinateur, mais on peut raisonnablement espérer garder son matériel 10 ou 15 ans tout en bénéficiant des logiciels les plus récents.

    Certes, certains programmes imposent de continuer à utiliser Windows ou Mac OS. Mais ces programmes s’imposent-ils ? À chacun de voir, bien sûr, en fonction des besoins liés à son activité. Dans bien des cas, toutefois, ces besoins sont couverts par des logiciels libres.

    Bureautique : LibreOffice (et son indispensable extension pour Writer, Grammalecte)
    Traitement d’image : GIMP, Krita, Inkscape, Imagemagick…
    PAO : Scribus, LaTeX, ConTeXt, LyX…
    EPUB : Pandoc, Calibre, Sigil…

Laisser une réponse